Basé sur une analyse historique de documents relatifs à la distribution de l’eau dans une oasis du Maroc, l’auteur souligne l’importance de la codification sociale et de l’ordre politique dans la possession et l’attribution de ce bien rare autour duquel se constitue l’organisation sociale entière des sociétés oasiennes. La mainmise politique sur l’eau, et la transmission de ce pouvoir au sein de lignées, n’est néanmoins pas sans exercice de la violence.