EN
 
Menu

Aridité , agriculture et développement : le cas des oasis algériennes

Sous-titre : Le grand projet de mise en valeur des oasis de l'an 2000
Type de publication :
Article scientifique
Auteur :
Daniel Dubost
Année de publication : 1992
Pays : Algérie
Télécharger

Présentation du document

Les réserves en eau du désert algérien contenues dans les deux grands systèmes aquifères du continental intercalaire et du continental terminal sont suffisantes pour qu’on puisse irriguer 100000 ha, à condition d’utiliser les techniques modernes d’aménagement. Destinée en priorité à l’alimentation des villes sahariennes (légumes et fruit frais) et au marché intérieur algérien (bassins agro-alimentaires), cette mise en valeur permettrait sans doute à l’Algérie de retrouver sa place dans l’exportation des dattes vers les pays riches. De toute façon coûteuse, l’agriculture saharienne ne peut réussir qu’en occupant des créneaux spécifiques par la nature et la qualité de ses produits. La politique de développement doit s’appuyer sur les agriculteurs les plus dynamiques tout en faisant respecter un schéma d’aménagement économique des ressources naturelles, adapté aux conditions écologiques et intégré à la croissance économique des autres secteurs. La clé du problème réside dans la concertation et la synergie de l’ensemble des opérateurs.

informations cookies

Les cookies assurent le bon fonctionnement de notre site. En continuant la navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies.