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L'énergie solaire, facteur de développement économique pour les femmes du Haut Atlas marocain

Sous-titre : Energie solaire - Développement économique des femmes
Résumé :
Ce projet souhaite favoriser l’autonomisation et l’entrepreneuriat féminin en développant l’appropriation de nouvelles méthodes de transformation de produits agro-alimentaires grâce aux énergies renouvelables et notamment l’énergie solaire.
Porteur de projet : Inti
Pays : Maroc
Ville : Ait Bouguemez
Année : 2018
Budget : 137 000 €
En savoir plus :

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Présentation du projet

Contexte

  • Climat : semi-aride
  • Principales caractéristiques socioéconomiques :
    • La Vallée d’Ait Bouguemez est une région encore isolée qui compte plus de 20 000 habitants répartis entre 27 villages. Les emplois sont rares et l’exode rural des hommes est important : 57% de la main d’œuvre agricole est féminine. Les principales activités économiques sont l’agriculture vivrière (surtout pommes et noix), l’élevage extensif et le tourisme. Le taux d’analphabétisme est élevé, notamment pour les femmes, qui se rassemblent sous forme de coopératives afin de développer des activités de transformation de produits agro-alimentaires.
  • Problématique de la zone justifiant une intervention : 
    • La zone est fortement menacée par la surexploitation des ressources forestières : l’approvisionnement en bois-énergie pousse les habitants à un prélèvement non maîtrisé du bois. Les femmes se chargent souvent seules des charges du foyer et de la corvée de collecte du bois. L’utilisation de Cuiseurs à Bois Économes permet de réduire la consommation de bois des ménages et donc le temps de collecte : les femmes disposent de plus de temps pour  s’investir dans des coopératives. Elles tentent de valoriser les productions agricoles variées et abondantes de la vallée mais celles-ci sont souvent perdues ou non valorisées du fait du manque d'outils et de formations pour assurer la transformation. Des outils tels que des séchoirs solaires facilitent le développement d’activités génératrices de revenus (AGR) des femmes.

Projet

  • Nom : L’énergie solaire, facteur de développement économique pour les femmes du Haut Atlas marocain
  • Partenaires : L’association Tafarnout
  • Durée : 2 ans (1ère phase du projet en 2013)
  • Objectifs : Favoriser l’autonomisation et l’entrepreneuriat féminin en développant l’appropriation de nouvelles méthodes de transformation de produits agro-alimentaires.
    • Amélioration des conditions de production et de vente des coopératives
    • Renforcement des capacités des femmes en termes de formation et d’autonomisation financière.
  • Principaux résultats attendus :
    • Deux coopératives disposent d’une unité fonctionnelle de transformation de produits agro-alimentaire par le séchage solaire et augmentent leurs revenus.
    • Les femmes des coopératives sont formées aux techniques de séchage, à la gestion d’une AGR et sont alphabétisées.
    • Des innovations solaires sont menées pour réaliser des transformations de produits (distillation solaire pour la fabrication d’eaux florales/essences et four solaire grand format pour la fabrication de pâtisseries).
  • Description de l’action : Enquête de marché, conception et fabrication des prototypes de séchoir solaire, aménagement des locaux de deux coopératives, livraison d’équipements pour l’activité de séchage, formation des femmes aux techniques de séchage solaire et à la gestion d’une AGR, alphabétisation.
  • Bénéficiaires : Les femmes de la Vallée d'Ait Bouguemez (60 femmes issues des coopératives, 150 femmes pour les cours d’alphabétisation, et 30 structures associatives pour les formations sur la cuisson écologique et séchage solaire)
  • Budget : 137 000 €
  • Détail du financement : Fondation RAJA, Conseil Général de Loire Atlantique, Ville de Nantes
  • Quels sont les moyens techniques / équipements ?
    • Séchoirs solaires, cuiseurs à bois économe (CBE), parabole solaire et four solaire, outils de transformation et conditionnement (balances, bassines, bocaux, thermosoudeuse…)
  • Quels sont les moyens humains (personnes impliquées) ?
    • Sur place : Le président de l’association Tafarnout, un chef de projet, trois monitrices/animatrices d’alphabétisation
    • A Nantes : La directrice de BISS, un bénévole référent de BISS, un volontaire en Service Civique. Le projet a également permis l’implication de 3 jeunes membres d’Ingénieurs Sans Frontières, de 4 étudiants de l’école ingénieur ONIRIS de Nantes et de 2 anciens élèves du Lycée Vaucanson de Tours.

Pour en savoir plus...

Pour la suite du projet...

  • Quels sont les points à améliorer ?
    • La sélection des coopératives est une phase cruciale : plusieurs critères doivent être pris en compte tels que l’état des locaux des coopératives (besoins d’aménagements, exposition au soleil, etc.), leur localisation, leur structuration, la motivation des femmes pour mettre en œuvre et suivre le projet, etc. L’accompagnement des coopératives en terme de formation et de suivi est à poursuivre.
  • Quelles perspectives dans l’avenir ?
    • De nouvelles coopératives participent au projet : au total, ce sont 17 séchoirs solaires qui ont été diffusés auprès de 10 coopératives regroupant plus de 300 femmes dans les provinces de Azilal, Beni Mellal et Tahanaout. BISS et Tafarnout envisagent de répliquer l’action. Des formations techniques et organisationnelles dédiées aux femmes des coopératives seront poursuivies tout au long du projet pour permettre un fonctionnement autonome et une pérennisation du projet. Un transfert de compétences auprès du partenaire local est assuré sur l’ensemble des phases d’accompagnement des coopératives.
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