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Construction d'un puit pastoral

Sous-titre : Appui au pastoralisme
Résumé :
Les travaux de fonçage du puits d’Agharous ont vu le jour en raison d’un manque criant de puit pastoral opérationnel dans les alentours.
Porteur de projet : Tawaangal
Pays : Niger
Ville : Iférouane
Budget : 21 413 €

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Présentation du projet

Contexte

  • L’environnement naturel, austère, est marqué par un régime climatique caractérisé par une pluviométrie faible, variable dans l’espace et dans le temps, et des températures élevées qui ont tendance à accentuer son aridité. Le puits est situé dans la commune rurale d'Iférouane, dans un petit village d’éleveurs de la région d’Agadez. La commune est comprise entre 19°04.414 de latitude Nord et 008°25.203 de longitude Est sur une superficie estimée à 100 000 km². Elle compte une population estimée à 13 655 habitants répartis en 6841 hommes et 6814 femmes (RGP/H 2012). Situé au pied du mont Tamgak sur son versant Ouest, le chef-lieu de la commune est à 160 km au Nord-Est de la ville d'Arlit et à 330 km au nord-est d'Agadez.
  • Agadez est la région qui couvre 52% de la partie septentrionale du Niger, elle est la plus vaste des sept régions du pays. Elle est très peu peuplée, 481 982 habitants qui sont en majorité des nomades (Touaregs, Peuls, Kanouris, Toubous), d'une densité moyenne de 0,7 h/km². Elle est limitée à l'est par la République tchadienne, au nord par la Libye et l'Algérie, à l'ouest par la République du Mali, et la région de Tahoua, enfin au sud par les régions de Maradi, Zinder et Diffa.
  • Principales caractéristiques socioéconomiques :
  • Le problème d’alimentation en eau du cheptel se pose avec acuité, en raison du faible maillage et de l’insuffisance des points d’eau, des difficultés d’exhaure dans les zones où le niveau de captage des aquifères est trop profond (plus de 60 m), de l’abaissement des nappes phréatiques et de la faible prise en charge de l’entretien des ouvrages réalisés. La santé animale est un sujet de préoccupation. Comme solution à ce problème, certains creusent des puits manuellement. Cependant, ces puits non tapissés de béton sont sujets à de multiples contaminations.
    Sur le plan social, les premières victimes du manque d’eau au Niger sont les femmes et les enfants de moins de 5 ans. Le manque d’eau salubre conduit inévitablement à un manque d’hygiène. On estime que 80% des décès de nourrissons et d’enfants dans le Niger rural sont liés à une exposition à de l’eau contaminée, au manque d’hygiène et à des conditions d’assainissement insuffisantes (Source UNICEF).
  • Historique des interventions sur la zone d’intervention ?
    • C’est notre première intervention sur cette zone
  • Problématique de la zone justifiant une intervention
    • L’élevage pastoral est la principale activité de la zone concernée. L’effectif du cheptel national, estimé à plus de 7 millions d’UBT en 2002, est composé de bovins, ovins, caprins, camelins, équins et asins. L’alimentation de base du cheptel provient essentiellement de l’exploitation des parcours naturels et reste tributaire de la pluviométrie. La baisse progressive de la valeur nutritive des pâturages en saison sèche entraîne des carences alimentaires. Beaucoup de troupeaux migrent alors vers les zones agricoles, situées plus au sud. Réciproquement, la zone pastorale constitue le refuge du cheptel de la zone agricole, pendant l’hivernage. L’augmentation du cheptel conduit progressivement à des contraintes d’accès au fourrage et donc une compétition accrue entre éleveurs, d’une part, et agriculteurs et éleveurs, d’autre part.

Projet

    1. La population ciblée dispose d’un service d’eau potable pérenne à proximité
    2. Une eau de meilleure qualité pour la consommation des personnes, car des mesures d’assainissement seront mis en place.
    3. L’abreuvement du cheptel, en évitant l’attroupement du bétail autour des puits alentours, va permettre de préserver l’environnement
  • Résultats attendus
    • Réalisation des études et travaux pour la construit d’un puits pastoral
    • Organisation locale pour l’utilisation et l’entretien du puits
    • Aménagement autour du puits pour limiter les risques de contaminations de l’eau du puits
    • Sensibilisation de la population
    • Réalisation des abreuvoirs
  • Description de l’action 
    • Mission terrain (implantation et début des travaux)
    • Travaux fonçage puits
    • Suivi des travaux
    • Mise en place du comité de gestion
    • Séances de sensibilisation
  • Bénéficiaires
    • Les bénéficiaires sont les familles d'éleveurs nomades de la région d'Agharous (500 familles environ) issus des communautés résidents permanents ou temporaires et le cheptel. La taille de la famille d’éleveur joue un rôle clef au-delà de la force de travail qu’elle impose à cause de lourdes tâches d’exhaure. Elle permet aussi de diviser les risques et elle est mobilisatrice de ressources complémentaires à l’occasion de l’exode
  • Budget : Le budget s’élève à 21 413 Euros avec les valorisations.
  • Détail du financement selon les bailleurs / perspectives de financement
    • PRAOSIM : 8287 Euros
    • GIP YCID : 8922 Euros
    • Financement privé : 3154 euros
    • Autres : valorisation
  • Premiers résultats 
      • Les travaux de fonçage du puits qui ont débuté le 27/12/2017 sont toujours en cours malgré la présence d’une roche très dure qui a suscité beaucoup d’inquiétudes.
  • Moyens techniques / équipements
    • Au tout début des travaux, les matériels comme des pioches, barres à mines, marteaux, burins et pelles étaient utilisées pour assurer le fonçage. Mais au fur et à mesure, le travail de fonçage se compliquait car la présence d’une roche pas très friable entrave l’avancement normal. Le matériel a évolué.
  • Moyens humains  
    • Une équipe de 5 personnes pour le fonçage.

Pour en savoir plus...

  • Contact de la personne de référence : Ghislaine DIALLO - 0632490295

Autre(s) problème(s) identifié(s) sur la zone d'intervention

  • Caractéristiques des autres problèmes de la zone

Cette zone est caractérisée par le nombre grandissant des réfugiés fuyant Boko Haram, et le passage des migrants souvent abandonnés dans le désert.

  • Quelles thématiques ? (énergie, habitat, santé, …)

Insécurité alimentaire, manque de pâturage et sécheresse.

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