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Rencontre trimestrielle du Réseau Eau Potable et Assainissement en Mauritanie (REPAM)

Depuis plus de six ans, le Réseau Eau Potable et Assainissement en Mauritanie (REPAM) réunit les acteurs de la société civile (institutions publiques et parapubliques, collectivités locales, ONG, entreprises et bureaux d’étude) autour des questions relatives à l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires de base.
Cette plateforme, jusqu’à aujourd‘hui informelle, vise l’échange d’information, le partage d’expériences, le suivi de projets et la mise en place de plaidoyer pour le secteur de l’eau et l’assainissement en Mauritanie.

Ce vendredi 13 septembre 2019 à l’hôtel Mauricentre à Nouakchott, a eu lieu la dernière rencontre du réseau, elle a permis de revenir sur trois sujets principaux : le retour de la participation de la Mauritanie au Kick off du Forum Mondial de l’Eau – Dakar21, l’engagement des acteurs mauritaniens dans le programme Sanitation For All et finalement le statut du REPAM : formel ou informel ?

Retour sur les préparations du forum mondial de l’eau (FME) – le kick off meeting

Le 9e Forum Mondial de l’eau 2021 abordera le thème général "Les enjeux globaux pour l’homme et la nature, aujourd’hui et demain", dans l’optique de trouver les solutions capables d’accélérer l’agenda mondial de l’eau, qui conditionne l’atteinte des ODD (objectif de développement durable).

En amont de cette rencontre internationale s’est tenu le Kick off meeting à Diamniadio (Sénégal) les 20 et 21 juin derniers. Il constitue un événement majeur et stratégique pour le processus préparatoire du forum. Dont les axes principaux étaient de :

-          Donner une tonalité africaine au FME

-          Encourager la participation des instances et personnalités politiques de haut niveau (chefs d’état) au FME 2021

-          Renforcer la fonction de catalyseur du FME pour l’atteinte des ODD

Il a aussi été question de mettre en place un label intitulé « initiative Dakar 2021 ». La labellisation apporterait une subvention supplémentaire aux projets bénéficiaires, tournant autour du milliard de dollar. Le postulant devra exercer une activité en relation avec l’une des quatre thématiques majeures de Dakar 2021, à savoir « la sécurité de l’eau, la coopération, l’eau pour le développement rural et la boîte à outils et moyens regroupant les questions cruciales du financement, la gouvernance, la gestion des connaissances et les innovations ». Le champ de couverture des projets, qui seront procédés par appel à projets, prendra en compte la « dimension africaine » pour une meilleure ouverture à l’international.

Tenmiya, représentant officiel de la Mauritanie au SWA

Lors du Kick off meeting, un représentant du SWA était présent et a profité de cette occasion pour faire une présentation et lancer un appel aux pays présents à adhérer à cette plateforme. Pour le moment, uniquement deux organisations mauritaniennes sont partenaires, cette situation a été déplorée par le représentant du SWA. En tant qu’unique volontaire, Tenmiya a été désignée comme point focal (PF) du SWA en Mauritanie. Pour rappel, le SWA n’est pas une plateforme de financement mais vise plutôt un appui, une mise en réseau internationale des acteurs de l’eau afin d’améliorer la gouvernance. Le PF assure un travail bénévole pour la plateforme et les organisations de la société civile s’engagent volontairement à la plateforme nationale. De cette manière, Tenmiya lance un appel aux membres du REPAM pour rejoindre et s’engager à la plate-forme nationale du SWA. Affaire à suivre…

Evolution du REPAM : quel statut pour le réseau ?

Retour sur la discussion de la précédente réunion : est-ce que le réseau REPAM doit être institutionnalisé par l’attribution d’un statut reconnu ou non ? Lors de la rencontre, plusieurs organisations membres ont mentionné la volonté d’évoluer vers une reconnaissance institutionnelle du REPAM pour améliorer la visibilité (autorité, ministère concerné, ONG..), améliorer l’appui institutionnel et, in fine, attirer l’attention d’autres organisations œuvrant dans le domaine de l’eau.

Toutefois, si l’institutionnalisation venait à être mise en place, une ligne devrait être tracée entre les responsabilités du REPAM et celles des ministères concernée. Le réseau représente un ensemble d’acteur de la société civile et ne doit pas devenir une organisation dépendante des ministères. Ce que le REPAM souhaite repose principalement sur une reconnaissance et n’a nul besoin  d’une bureaucratie lourde qui pourrait nuire voire faire disparaître l’idée initiale du réseau.

La rencontre a permis de collecter les différents avis des organisations présentes. Aussi, il pourrait être envisager  de questionner d’autres plateformes de la société civile existantes en Mauritanie ou Afrique du Nord ou de l’Ouest pour s’inspirer de modèles de fonctionnement afin de tirer bénéfices de structures similaires (valeur, membre, fonction..).

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