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Les bonnes pratiques oasiennes en vidéo : Retour sur 5 pratiques efficaces menées par les associations du RADDO dans les oasis du Maghreb

Ces dernières semaines, le RADDO a diffusé 5 bonnes pratiques effectuées dans 4 pays du Maghreb : L'Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Retrouvez ici le récapitulatif de ces vidéos, pour les découvrir ou les redécouvrir !

Merci aux associations du RADDO qui ont participé à la création de ces vidéos : AOFEP APEB ASOC TENMIYA CARI et à tous ceux qui en font partie. 

Merci à RASCAProd et PALMVISION pour la réalisation de ces vidéos.

Merci au soutien de l'AFD et de la Fondation Prince Albert II de Monaco

Et bon visionnage ! 

Première bonne pratique oasienne : le système d’irrigation « californien » en Mauritanie

Dans l’oasis de Teyert à l’Oued d’Adrar, les agriculteurs ont mis en place une nouvelle technique d’irrigation :  le système « californien ». Cette technique permet de diminuer l’utilisation de la nappe phréatique et de mieux gérer les ressources en eau venant des pluies rares mais concentrées de la période hivernale. Par l’installation d’un château d’eau et de tuyaux de différents diamètres, les agriculteurs ont moins de perte d’eau et peuvent donc contrôler le débit et les points d’irrigation.

L’association TENMIYA vous fait découvrir cette pratique oasienne de système d’irrigation, en faisant une bonne pratique oasienne en Mauritanie.

Deuxième bonne pratique oasienne : la préservation des semences locales en Tunisie

Dans l’oasis de Chenini, la conservation de l’oasis passe par la préservation des semences locales au profit des agriculteurs locaux. Par le manque d’accès à l’eau et aux marchés de semences, les agriculteurs produisent leurs propres semences locales. Permettant une préservation d’anciennes espèces et un faible coût pour l’agriculteur, ces semences sont par ailleurs parfaitement adaptées à leur environnement.

L’association ASOC vous fait découvrir cette pratique oasienne de préservation des semences locales, en faisant une bonne pratique oasienne en Tunisie.

Troisième bonne pratique oasienne : la revalorisation des dattes en vinaigre en Algérie

Dans les oasis de Beni-Isgen, du Ghoufi (Batna) et du Ghout (El Oued), les dattes de basse qualité sont revalorisées en vinaigre. Par les effets du changement climatique, les rendements de datte sont en baisse depuis plusieurs années. Pour trouver des alternatives de revenus, les acteurs locaux ont combiné savoir-faire et innovation oasienne pour transformer les dattes en vinaigre.

L’association APEB vous fait découvrir cette pratique oasienne de revalorisation des dattes en vinaigre, en faisant une bonne pratique oasienne en Algérie.

Quatrième bonne pratique oasienne :  la lutte phytosanitaire au naturel en Algérie

Dans les oasis de Beni-Isgen, du Ghoufi (Batna) et du Ghout (El Oued), les agriculteurs utilisent des méthodes ancestrales pour lutter contre les insectes et les maladies qui attaquent les palmiers dattiers, les arbres fruitiers... L’utilisation du sel comme traitement phytosanitaire et insecticide est efficace s’il est effectué de façon précise, en quantité et en période d’application.

L’association APEB vous fait découvrir cette pratique oasienne de lutte phytosanitaire au sel, en faisant une bonne pratique oasienne en Algérie. 

Cinquième bonne pratique oasienne : la gestion participative de l’eau au Maroc

A Tighfert au Maroc, la population agricole participe de façon active à la gestion communautaire de l’eau dans l’oasis. Pour pérenniser l’utilisation de l’eau pour toute l’oasis, la population de Tighfert a mis en place et utilise un système ancestral de gestion de l’eau : les Khettaras. Cette technique permet de capter l’eau dans la nappe phréatique et de la drainer par pente avec des canaux jusqu’à la palmeraie pour irriguer toutes les parcelles et ainsi éviter le gaspillage de cette ressource. C’est par une gouvernance participative et une application stricte des règles par les agriculteurs que l’eau est gérée efficacement dans la communauté.

L’association AOFEP vous fait découvrir cette pratique oasienne de gestion participative de l’eau, en faisant une bonne pratique oasienne au Maroc.

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