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L'effet bénéfique du confinement sur les écosystèmes oasiens du Maroc

Dans certaines zones oasiennes du Maroc, le confinement décrété dans le pays en réponse à la crise sanitaire en cours lié au Covid-19 a eu des effets bénéfiques notamment sur la biodiversité faunistique.

Ce phénomène s’est fait sentir dans plusieurs zones, mais particulièrement dans des zones oasiennes à fortes affluences touristiques, comme c’est le cas de l’oasis de sable connue sous le nom de Merzouga qui se trouve dans l’Erg Chebbi où l’activité en lien avec le tourisme est réputée pour faire appel à des 4x4, des quads ou à des bivouacs fréquents, parfois fixes qui portent atteinte au biotope. Ainsi, à l’abri de la marée humaine qui visite et circule dans les dunes, le retour de plusieurs espèces animales a été observé et notamment la salamandre et le fennec du désert qui est une espèce menacée de disparition. En effet, le fennec du désert fait l’objet de nombreux trafics, il est présenté aux touristes en échange de quelques dirhams ou chassé et vendu comme animal de compagnie.

De plus, non loin des dunes de sables, au niveau du lac Dayet Srij, reconnu à l’échelle du Maroc comme Site d’Intérêt Biologique et Écologique (SIBE) et réputé pour être un relais apprécié des oiseaux migrateurs, certaines personnes de la communauté locale ont enregistré le retour de plusieurs espèces. Ainsi, alors que le lac a bénéficié cette année des dernières précipitations rendant son espace plus attractif, en plus des troupeaux de dromadaire habituels, les flamants roses et les canards ont fait leur grand retour, grâce à la baisse de l’activité humaine (pollution sonore, etc.).

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