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Une station pilote de traitement des eaux usées dans les oasis de Gabès

L’Association Citoyenneté et Développement Durable (ACDD) a reçu de l’organisation islamique de l’éducation, des sciences et de la culture (ISESCO) le 3e prix du Royaume d’Arabie Saoudite sur la gestion environnementale dans le monde islamique (2018-2019) catégorie des meilleures pratiques écologiques des associations, et ce pour son projet : « Réalisation d’une station écologique de traitement des eaux usées pour un environnement urbain sein à Gabès ».

C’est dans le cadre du projet de gouvernance environnementale (PGE) de Gabès financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France que l’ACDD a proposé le projet « Oasis Aquatique pour une gouvernance environnementale de la zone côtière de Gabès » au nom du collectif de développement durable (CDD). Ce collectif est composé par les associations Gabès-Action, Oxygène Ghannouch et Maison Citoyenneté du Monde Mulhouse-France.

La station écologique de traitement des eaux usées est une composante du projet « Oasis Aquatique ». Il s’agit d’un prototype utilisant des matériaux naturels et fonctionnant à l’énergie solaire et permettant de lutter contre la pollution hydrique dans les zones urbaines et les écosystèmes associés (cours d’eau, oasis, mer, etc.). Les eaux traitées sont ensuite valorisées par la création d’espaces verts conviviales d’une superficie de 3,5 hectares et permettant l’irrigation de plus de 1000 plants.  

La station dont le coût s’élève à 70 000 Dinars Tunisiens (environ 20 500 Euros) et fonctionnant totalement avec l’énergie fournie par une station photovoltaïque (8KWc) donne un débit de 40m3/jour d’eau traitée.

 

Le projet a été mis en œuvre en partenariat avec l’université de Gabès, les services déconcentrés de l’État intervenant dans le domaine (Office National de l’Assainissement « ONAS ») et des experts en la matière.

Cette pratique à plusieurs avantages. Elle permet d’une part de réduire la pollution des ressources hydriques et donc de réduire les dangers liés à ces eaux usées. Mais elle permet aussi de développer de nouvelles sources d’eau en revalorisant les eaux traitées.

À l’heure actuelle, la station pilote permet de montrer les possibilités d’une telle installation pour sa réplication dans les communes tunisiennes où encore dans d’autres pays arides. Cette pratique pourrait remplacer le système intensif habituel d’assainissement (une station par petite commune) ou bien être installée conjointement au réseau d’assainissement public et de traiter entre 20 à 30% des eaux usées de la commune.

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